DYS pour cent
Cette page est dédiée aux accompagnants, pédagogues, éducateurs et autres professionnels qui prennent à cœur d'encadrer les apprenants en DYSfficulté et qui représentent près de 10% des élèves (aucun chiffre fiable à ce jour)...
Et vous, c'est quoi votre super pouvoir ?
DYS pour cent
Il n'existe à ce jour aucune statistique réelle du nombre d'apprenants souffrant de TSLA (Troubles Spécifiques du Langage et de l'Apprentissage), mais ils sont nombreux atteints de troubles DYS et TDA (avec ou sans H), diagnostiqués ou non.
Cette page est dédiée à tous les pédagogues, éducateurs et parents qui souhaitent en savoir plus sur ces particularités d'apprentissage, ce que cela suppose comme déploiement pédagogique et les outils participant à l'amélioration de leur organisation et acquisition de compétences.
Que sont les T.S.L.A. ?
Les troubles spécifiques du langage et des apprentissages ne sont pas des maladies.
Un élève TSLA le restera toute sa vie.
Le trouble peut être compensé ou rééduqué mais il ne se guérit pas.
Un TSLA n'est pas "le dernier truc à la mode", ni "de la fainéantise", ni "d'origine psychique".
Les troubles spécifiques du langage ont une origine neurodéveloppementale.
Ils entravent les capacités pour apprendre et donc pour accéder aux compétences académiques (lecture, expression écrite ou arithmétique) qui sont à la
base des autres apprentissages.
Les personnes atteintes de TSLA sont, dans
certains cas, reconnues en situation de handicap.
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit, en vertu de cette obligation, l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ».
"L'inclusion est la valeur fil rouge de POP Shakers.
Dans tous nos stages, les méthodes pédagogiques dispensées et outils préconisés le sont en faveur d'une inclusion optimale. L'accompagnement des apprenants TSLA est un travail d'équipe et si notre veille sur le sujet peut en aider certains à mieux comprendre ces troubles, alors nous remplissons en partie notre mission d'Activateur de progrès 2021 qui nous a été confiée par l'Agefiph."
Types de T.S.L.A.*
*Troubles Spécifiques du Langage et de l'Apprentissage
T.S.L.
La dyslexie
On estime qu'elle touche de 8 à 12 % de la population, dont 5 à 15 % des enfants. La dyslexie est un trouble persistant de l’acquisition et de l’automatisation de la lecture. Ce trouble affecte la vitesse et la précision en lecture.
T.S.L.
La dysorthographie
Les personnes dysorthographiques sont fréquemment dyslexiques. Ensemble, les deux troubles forment « le trouble spécifique de l’acquisition du langage écrit ».
T.S.L.
La dysphasie
Ne touchant que 2 % de la population, la dysphasie est un trouble particulièrement rare qui ne retient que très peu l’attention des chercheurs. Ainsi, malgré les difficultés rencontrées par les enfants touchés, on ignore encore l’origine exacte de ce trouble de l’apprentissage.
La dyspraxie
Touchant près de 6 % des enfants, elle concerne essentiellement « la praxie » c’est-à-dire le geste, non dans son intention, mais dans sa réalisation. La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l'automatisation des gestes volontaires
La dysgraphie
Touchant 10 % des enfants, c’est un handicap de transcription due à une incapacité à réaliser tous travaux à l’écrit, au-delà du graphisme. L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
La dyscalculie
C'est un trouble spécifique du développement. La dyscalculie est un trouble spécifique des apprentissages touchant la sphère de la numératie : comprendre, utiliser, interpréter ou communiquer à l'aide des nombres.
Le T.D.A.(H.)
Touchant jusqu’à 10 % des enfants et perdurant souvent jusqu’à l’âge adulte, le Trouble Déficitaire de l'Attention (sans Hyperactivité) est un trouble neurocomportemental, à la différence près que l’enfant touché ne souffre pas d’impulsivité et d’hyperactivité, mais uniquement de trouble d’attention et de concentration.
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